Andreas Malm, théoricien de la violence ?
Clairement le gouvernement considère que des livres comme « Comment saboter un pipeline » sont à l’origine de la monter de la violence dans la lutte contre le changement climatique. Or, l’intérêt de ce livre est que Andreas Malm pose un constant sur l’inaction climatique et pose la question des limites de la non-violence.
Il s’agit plus d’un appel au débat qu’un appel à poser des bombes.
Aveuglement idéologique
En se contentant de catégoriser des auteurs comme Andreas Malm, et ceux qui adhérent à leur vision du monde, comme des « radicaux » adeptes de la violence, le gouvernement se refuse au débat autour du concept de « capitalocène ».
Le gouvernement reste enfermé dans une vision idéologique de la crise environnementale, mélange de climatoscepticisme et de cornucopianisme.
Cet enfermement idéologique, ce refus du dialogue et de l’action, ne permettra pas de sortir de la crise actuelle, et devrait accepter dans les années à venir la tension et la violence.
Sources
- Le décret sur légifrance : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047709318?init=true&page=1&query=soul%C3 %A8vements&searchField=ALL&tab_selection=all
- La page Wikipedia sur Andreas Malm : https://fr.wikipedia.org/wiki/Andreas_Malm
- Comment saboter un pipeline : https://www.babelio.com/livres/Malm-Comment-saboter-un-pipeline/1189404
- La page Wikipedia sur le capitalocène : https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitaloc%C3%A8ne
- La page Wikipedia sur le cornucopianisme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cornucopianisme